Villa Lavaux

Dans la région du Lavaux, une bâtisse construite en 1948 est une première fois transformée en 2007. À la demande du couple de client, celle-ci est de nouveau transformée pour se voir évoluer et métamorphosée, en passant d’une maison des années 50 à une jolie résidence contemporaine.

PROGRAMME

Après une étroite collaboration avec les propriétaires, le programme le plus adapté à leurs modes de vie, a pu être défini avec les architectes. En résulte un immeuble se développant sur trois niveaux hors terre et un niveau semi-enterré. Le rez inférieur se compose d’un local technique, d’une cave, d’une buanderie et d’un local disponible avec accès indépendant. Le rez supérieur présente une entrée avec les espaces de jour, et le premier étage déploie a contrario la zone de nuit. Le nouvel attique offre désormais un agréable espace avec terrasse permettant de contempler la magnifique vue sur le lac Léman.

PROJET/TRAVAUX

Après une série de travaux, tels que la démolition de la toiture à deux pans, la réalisation d’une surélévation, les transformations intérieures, l’agrandissement du premier étage, ainsi que la création d’une toiture plate végétalisée, la nouvelle bâtisse devient alors plus compacte et s’agrémente de pleins et de vides, d’avancées et de retraits. La structure existante jusqu’au premier étage est en maçonnerie, tandis que les dalles et murs de la partie sud de ce niveau, ainsi que la surélévation, ont été conçues en structure bois. La balustrade à l’attique est un barreaudage assurant un maximum de visibilité. La pergola, en structure métallique, posée sur la terrasse à l’attique, apporte en été de la fraicheur aux espaces intérieurs. Les façades sont en isolation périphérique crépie et les vitrages en PVC blanc. Une partie de la surface de la toiture plate est en panneaux solaires photovoltaïques, et la ferblanterie en Uginox.

Aux alentours, des immeubles de diverses envergures et diverses volumétries s’imposent à la villa. Ces transformations ont permis une réelle intégration dans le site. L’ensemble du projet visant à l’harmonie architecturale se pourvoit de quelques notes de cubisme, sans compter une influence certaine des constructions du célèbre architecte Richard Meyer.

CONCEPT ÉNERGÉTIQUE

Dans un souci environnemental et d’économie d’énergie, les façades héritent d’une isolation périphérique existante qui a été prolongée à la surélévation afin de maintenir une unité architecturale. Les murs périphériques en maçonnerie du premier étage ont été doublés depuis l’intérieur, alors que ceux du rez inférieur et supérieur étaient doublés lors de la dernière transformation. Un vitrage isolant à double verres a été conservé sur la partie existante et un triple verre a été posé sur la nouvelle partie. Les toitures sont plates et végétalisées à l’exception de la terrasse de l’attique. Des panneaux solaires photovoltaïques ont été posés en toiture pour contribuer à l’apport énergétique. La production de chaleur et de l’eau chaude sanitaire existante au gaz a été remplacée par une pompe à chaleur air-eau installée à l’extérieur.