Coeur de Cité

Le projet Cœur de Cité prend place au centre-ville de Martigny en Valais sur une parcelle de 4’365 mètres carrés qui accueillait une activité liée au vin depuis 1874 avec les Caves Orsat. Ce projet est important pour le développement de la commune et a nécessité la mise en place au préalable d’un plan de quartier. D’un côté le projet s’intègre au tissu urbain dans le voisinage immédiat de diverses administrations communales et de restaurants et hôtels. De l’autre côté, il s’ouvre sur le verger des chanoines.

Cœur de Cité est un village en dialogue avec la ville. Les différents immeubles qui le composent s’intègrent harmonieusement au quartier et offrent de vastes espaces extérieurs. Ce nouveau quartier comprend cinq immeubles pour un total de 82 logements destinés à de la vente en PPE. Le projet comprend également un parking souterrain de deux niveaux dont un niveau ouvert au public de 120 places et un niveau privé de 151 places. Un troisième niveau souterrain abrite les caves et l’abri PC. Le bâtiment A propose cinquante logements desservis par trois cages d’escaliers. Le bâtiment B comporte 15 logements et 16 appartements pour le bâtiment C. Tandis que les bâtiments D et E offre deux logements chacun. La taille des logements varie entre des 2,5 pièces et des 5,5 pièces. Le dernier bâtiment abrite les techniques avec une sous-station électrique.

RÉALISATION

L’intention du projet était d’offrir un espace privilégié dans la continuité de l’ancien bourg, entre ville et montagne, entre jardin et cour au travers d’une relecture de la ville et de sa forte densité. Une architecture qui propose d’habiter au cœur de la ville tout en gardant son intimité et en favorisant le vivre ensemble.

D’où la proposition de trois immeubles aux silhouettes bien distinctes marquant l’espace. Alors que deux autres immeubles plus résidentiels se collent au bâti existant en se jouant des limites de la parcelle. Les deux bâtiments du centre s’expriment comme des monolithes creusés. Au contraire, le long bâtiment qui s’inscrit sur le chemin reliant le bourg au faubourg et ouvert sur le verger des chanoines, se découpe quant à lui dans la verticalité pour donner résonance à l’échelle des constructions de la ville. Les bâtiments, plus résidentiels, se marient à l’environnement parés de façades végétales.

D’importants travaux spéciaux ont été réalisés en sous-œuvre sous le préau des Chanoines afin de stabiliser le terrain. La structure des bâtiments est en béton armé avec une toiture en charpente recouverte de tuiles. La puissance des lieux appelle à l’utilisation de matières nobles de la campagne et de la ville. C’est ainsi que les façades sont en crépi minéral lavé, les fenêtres et les ferronneries sont en bronze.

Tous les appartements, du 2,5 pièces au 5,5 pièces, sont équipés de belles terrasses au rez-de-chaussée ou de grands balcons dans les étages supérieurs. Tous les logements en attique sont mansardés. L’intérieur des appartements a été aménagé selon le choix des acquéreurs, tandis que les espaces communs sont en béton brut apparent pour les cages d’escaliers, les sols en terrazzo de graviers du Rhône et les portes en bois. Le système de chauffage est alimenté par le chauffage à distance de Martigny et la récupération de chaleur se fait par le monobloc de ventilation.

Les extérieurs proposent des chemins en béton sablé et des plantations d’univers alpestre complètent les lieux. Une place de jeux pour les enfants favorise les échanges entre habitants et un bisse artificiel offre une bouffée de fraicheur au quartier.