Parc de la Rouvraie
Logements
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HISTORIQUE / SITUATION
Amiante. Les numéros 18 à 24 de l’avenue du Parc de la Rouvraie, à Lausanne, correspondent à deux immeubles de huit niveaux sur rez-de-chaussée, dont un attique. Ils offrent trente-sept appartements chacun, de dimensions diverses. Leur construction date d’une époque où l’amiante, connu pour sa résistance à la chaleur, au feu, à la tension et pour son pouvoir absorbant, était encore méconnu pour ses effets néfastes, voire mortels.
PROGRAMME
Déflocage et rénovation, opération en deux temps. Les objectifs principaux du projet étaient d’éliminer toute trace d’amiante dans les pièces rénovées. Au niveau des parties communes, le but était de rafraîchir les quatre cages d’escalier, de changer les ascenseurs et d’effectuer des travaux de sécurisation au sous-sol. La structure porteuse ne nécessitait aucune intervention.
La nature des travaux - déflocage et rénovation - est totalement différente. Les premiers présentent des dangers tels que les intervenants travaillent pratiquement en combinaisons de cosmonautes et exigent, bien évidemment, un logement libéré de ses habitants et rendu totalement étanche pour éviter toute propagation des fibres. La rénovation, elle, toute pénalisante qu’elle soit, peut se faire locataires en place pour autant que des précautions minimales soient prises. Les bénéficiaires des travaux en supportent d’autant plus facilement les ennuis qu’ils savent qu’ils vont bénéficier des avantages.
AMÉNAGEMENTS
Appartement par appartement. La suppression de l’a-miante s’est donc faite logement par logement, en vidant et isolant pendant une semaine chaque appartement, soit une durée de septante-quatre semaines.
Les autres travaux - pose de nouveaux carrelages et de nouvelles faïences dans les cuisines et les salles de bains, pose de papier ingrain et peinture dans les halls, nettoyage des tuyaux de ventilation, pose de portes étanches avec isolation thermique dans les sous-sols - se sont déroulés en quarante-cinq jours en moyenne pour chaque appartement. Ainsi assainis et rénovés, les deux immeubles, qui bénéficient d’une très belle vue et de l’environnement arborisé du pied de la colline de Sauvabelin, sont repartis pour une nouvelle vie.