Résidence Cassiopée
Logements
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HISTORIQUE/SITUATION
Le quartier industriel fait place à des logements. À Vevey, au bord du Lac Léman, le quartier Nord de la ville était historiquement une zone réservée à l’industrie qui a fait de Vevey une ville économiquement florissante au début du XXe siècle. Dans les années soixante, les Ateliers Mécaniques ont été l’employeur principal de la ville, développant l’attractivité de cette cité de la Riviera. Plusieurs usines ont ainsi suivi le mouvement et s’y sont implantées comme Infré, Tusa, Grisoni-Zaugg ou encore Egger Pneus. Mais, depuis quelques années, les industries disparaissent pour faire place petit à petit à du logement. Le quartier se transforme ainsi au fil des départs en quartier d’habitation.
La Résidence Cassiopée a remplacé le dépôt et garage Egger Pneus, situé le long de l’avenue de Gilamont, axe principal pour rejoindre le centre-ville depuis l’autoroute. La parcelle de 1 782 mètres carrés est prise en étaux entre cet axe routier important à l’Ouest et la voie de chemin de fer du GoldenPass à l’Est. Le nouveau bâtiment s’insère entre l’ancienne usine à thé Infré convertie en bureaux et un autre bâtiment de logements.
CONCEPT
La volonté du Maître d’ouvrage était d’optimiser le potentiel de cette parcelle en y créant un immeuble de cinquante-quatre logements compacts et fonctionnels avec un parking souterrain de deux niveaux. Les appartements proposent des 4, 3 et 2 pièces répartis sur cinq niveaux et des 5 pièces en attique.
PROJET
Une façade dynamique grâce aux balcons triangulaires placés en quinconce. La Résidence Cassiopée s’appuie sur un socle en bordure de route abritant les entrées, le parking et les espaces communs tels que buanderies, locaux techniques et locaux à vélos. La façade est ponctuée de nombreux vitrages allant de dalle à dalle donnant ainsi un aspect de légèreté au bâtiment.
Les appartements sont ponctués de petits balcons triangulaires posés en quinconce, un effet qui dynamise la façade côté route. Les balcons ont été préfabriqués constituant un monolithe intégrant pente et écoulement.
Les architectes ont joué avec les éléments verticaux que ce soit par le biais de panneaux ajourés verticalement, présents en partie sur les balcons, ou de garde-corps en verre ponctués de lignes verticales couleur bronze. À l’intérieur du bâtiment, on retrouve ces éléments verticaux dans les cages d’escaliers avec un bardage ajouré en bois. Au sol, les espaces communs sont en pierre naturelle. À l’arrière du bâtiment, de généreux balcons s’ouvrent sur la butte qui supporte la voie de chemin de fer. De ce côté-là, les appartements du rez-de-chaussée, bénéficient d’un espace terrasse qui se prolonge sur une zone engazonnée.
Le positionnement de la parcelle entre route et voie de chemin de fer qui surplombe la butte à l’arrière du bâtiment ont nécessité la réalisation de travaux importants de gros oeuvre afin de maintenir le terrain. Un imposant ouvrage de soutènement a ainsi été réalisé avec la pose d’étais dans le terrain voisin, au Nord. Pour dissimuler cet ouvrage, de la végétation grimpante a été posée sur des treillis. Avec le temps, la végétation a pris ses droits et crée désormais une paroi végétalisée.